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mercredi, 13 juillet 2016

Une somme de lenteur

 

 

 

C'est peut-être la lenteur qu'aime notre regard devant un tableau contemplé et aimé, davantage que le temps suspendu qu'il suppose parfois, davantage que le passé qu'il représente dans l'éternel instant du dessin et de la couleur. De même qu'il est une peinture silencieuse, celle, notamment, des natures mortes, il est une peinture lente, qui ne saurait être indolente ni paresseuse : sa lenteur est celle des immenses allées, des lointaines perspectives de Le Nôtre, et des hauts arbres qui les bordent.

 

 

 

07:54 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge, Musée d'un regard | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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