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lundi, 30 novembre 2015

D'un jardin botanique

 

 

 

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Dans le jardin botanique, à Karlsruhe,
dans le Bade-Wurtemberg,

photographie : juillet 2015.

 

 

 

dimanche, 29 novembre 2015

Le pavillon

 

 

 

 

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Du château de Karlsruhe (1715-1730), dans le Bade-Wurtemberg,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

samedi, 28 novembre 2015

Une autre vue sur le château

 

 

 

 

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Le château de Karlsruhe (1715-1730), dans le Bade-Wurtemberg,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

Les images antérieures

 

 

 

Les images que nous rapportons de nos voyages ne sont-elles à la fin que pour nous seuls ? Sont-elles, comme l'on dit d'un message auquel nul écho ne se manifesta, dont nulle réponse ne fut reçue, qui n'enclencha aucun échange, qu'il est resté lettre morte — sont-elles des images mortes ?

 

Les regards étrangers qui s'y poseront, sont-ils si lointains qu'ils se ferment devant elles, qu'ils ne peuvent que faire cela ? Leurs rêves seront-ils prolongés, ou bien ravivés ? Comment le savoir, quand à nous-mêmes ces images sont la fumée de notre séjour, quand elles semblent songer toutes seules, et quand, même, parfois, nous ne nous souvenons plus tout à fait que nous étions là, à cet instant dont elles témoignent, pour les saisir ?

 

Et encore, ces images témoignent-elles de notre présence, ou seulement d'elles-mêmes ? S'il s'agit là non de peintures que nos doigts et nos pinceaux auraient conçues, mais du résultat d'un objet, l'appareil photographique, dont nous n'avons pas, pour la plupart d'entre nous, la maîtrise de la fabrication ? Que s'est-il passé dans l’œil froid de l'objectif de cet appareil ? Celui-là redoubla le nôtre, croyions-nous, mais pour une part s'y est substitué, puisque sa matérialité technique nous échappe : n'avons-nous donc que la maîtrise d'un cadrage, et non la faculté du partage d'un sentiment, d'une émotion, d'une histoire, d'un amour ? Avons-nous été de véritables artisans, de véritables créateurs, ou bien sommes-nous de pauvres démiurges impuissants et seuls, égarés dans la trame des lignes et des couleurs ?

 

(L'image photographique comme expérience d'une dépossession sans lien...)

 

Qu'aurai-je aimé ? Qu'aimerais-je revoir ? Je n'ouvre jamais mes albums de photographies sans me le demander. Ce sont peut-être les questions que se posait Mélisande mourante, dans une chambre du château d'Allemonde dont elle demandait que soient ouvertes les fenêtres sur la mer. Ce sont aussi les questions que tout vivant se pose, et peut-être les questions qui surgissent, un soir ou un matin, sur le lit de maladie ou de mort.

 

 

 

 

La promenade dans le parc

 

 

 

 

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Dans le parc du château de Karlsruhe (1715-1730), dans le Bade-Wurtemberg,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

 

Karlsruher Schloss

 

 

 

 

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Le château de Karlsruhe (1715-1730), dans le Bade-Wurtemberg,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

vendredi, 27 novembre 2015

L'ombre de moi-même, à Karlsruhe

 

 

 

 

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Dans l'une des rues en étoile vers le château, à Karlsruhe,
dans le Bade-Wurtemberg,
en Allemagne,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

Retour

 

 

 

Il est toujours un moment du voyage qui laisse la place au futur antérieur, à la nostalgie infinie.

 

Les images que nous rapportons d'un lieu se souviennent souvent à notre place, ou, plutôt, elles s'en souviennent autrement. Dans nos regards, c'est un passé défini.

 

 

 

16:46 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

Les coquelicots

 

 

 

 

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Dans le village de Venosc, en Oisans,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

 

jeudi, 26 novembre 2015

Ô fontaine !

 

 

 

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Dans une fontaine du village de Venosc, en Oisans,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

mercredi, 25 novembre 2015

Interlude — Dans le jardin des Tuileries

 

à Cécile A. Holdban

 

 

 

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Au jardin des Tuileries,
photographie : mercredi 25 novembre 2015.

 

 

 L'image est également visible ici en un plus grand format.

 

 

 

Des Deux-Alpes à Venosc

 

 

 

 

venosc

 

 

venosc

 

 

venosc

 

 

venosc

 

 

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En Oisans,
photographies : juillet 2015.

 

 

 

Écrin d'eau pure

 

 

 

 

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Dans la haute vallée du Vénéon, dans le Parc des Écrins, en Oisans,
photographie : juillet 2015.

 

 

 

mardi, 24 novembre 2015

Le maître

 

 

 

Il arrive que nous écoutions les nouvelles affreuses du monde, et que nous soyons suspendus à des lèvres laides. Mais Jean Sibelius ne nous tient-il pas mieux au courant de ce qui arrive à ce monde, aujourd'hui ? Il est mort en 1957 ; il y a peu de temps... Il fut notre Beethoven.

Ouvrons l'une de ses splendides et terribles Symphonies, n'importe laquelle : celle-ci ne dit-elle pas toute la beauté des choses et des êtres, toute leur impuissance, toute l'espérance, toute la clairière et toute la forêt, toute la noblesse et l'excellence, mais aussi l'impéritie des Puissants qui gouvernent ce monde, leur cynisme, leur criminelle cécité toute symphonie de Sibelius n'est-elle pas le rappel à la grandeur négligée, au dieu abandonné, au sacré bafoué, à la terre oubliée, au langage méprisé, à tout ce qui hante, tout ce qui, dans le silence ou le bruit, n'est pas écouté ?

 

 

 

 

Aux Sables

 

 

 

 

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Au lieu-dit Les Sables, près de Bourg d'Oisans,
photographie : juillet 2015.