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vendredi, 11 septembre 2015

Que viennent

 

 

 

Si seuls comptent les actes de qui aime, pourquoi se plaindre d'une absence ? À quoi bon rêver l'ombre inconnue ? L'approche de l'automne n'autorise plus l'attente ni l'impatience ; nous n'avons guère plus à n'en pouvoir mais.

 

Vienne l'automne, vite ! Viennent les nuages, viennent le vent, le froid tendre, complice et lointain, le froid qui demande aussi, et la pensée de la neige, la solitude de toutes les feuilles, des millions de traces dans la ville ; nous dirons, comme nous le disons dès aujourd'hui : « Vive les nuages ! etc. »

 

(Et peut-être l'imminence est-elle plus belle encore.)

 

 

 

 

 

18:05 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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