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lundi, 29 juin 2015

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (64)

 

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 139. Un petit livre des Miracles de saint Germain, intitulé au commancement du premier fueillet : En cette table sont contenus les miracles que saint Germain fist durant sa vie et après sa mort ; couvert de veluyau échiqueté [dessiné comme un jeu d'échecs, en damier, orné de carrés de diverses couleurs] de plusieurs couleurs, à deux fermoers d'argent doré, en l’un desquels est saint Germain et en l'autre les armes de Mons._100 s. »

 

Ce livre, Miracula sancti Germani (Miracles de saint Germain), est un ouvrage en prose du poète, érudit, maître de l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre et moine bénédictin Heiric d’Auxerre (841-vers 876), Heiricus Autissiodorensis (ou Altissiodorensis) pour les intimes, datant des alentours de 865. Il s'agit d'une hagiographie du saint, illustration et prétexte de la démonstration de l'excellence de l'abbaye Saint-Germain face à la cathédrale de la même ville. (Voir également ci-dessous.)

 

 

« 140. Un autre petit livre de la Vie de saint Germain d’Auxerre et de ses miracles, translaté en françois, couvert de cuir fauve, sans ais._15 s. »

 

Il s’agit de l’ouvrage précédent, augmenté d’une Vita sancti Germani (Vie de saint Germain), cette fois en vers, composée en 873-874 selon le vœu de Lothaire, fils de Charles le Chauve (qui fut abbé laïc de Saint-Germain d’Auxerre de 863 à 866). Heiric d'Auxerre reprend la Vie de saint Germain rédigée vers 480 (environ trente ans après la mort du saint) par un clerc de Lyon nommé Constance.

 

 

(à suivre.)

 

 

 

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