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mercredi, 11 février 2015

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (40)

 

 

 

Introduction.

 

 

« 89. Un autre livre en françois, appellé le Pèlerinage de vie, qui se commence au second fueillet : Avecques son père Lucifer ; couvert de cuir vermeil, à deux fermoers de laiton, couvert d'une chemise de toile._15 liv. »

 

« 90. Un livre du Pèlerinage du corps et de l’ame, appellé le Pèlerin, escript en françois de lettre courant, historié au commencement et en plusieurs lieux de blanc et de noir [en grisaille] ; et au commencement du second fueillet a escript : Dedans lin et l’ame ; couvert de cuir vermeil empraint, fermant à deux fermoers d'argent blanc à deux tixus de soye noire._ [pas d’estimation]. » 

 

Il s'agit d'extraits d'une trilogie, comprenant Le Pèlerinage de la vie humaine (1330-1331), Le Pèlerinage de l'Âme (1355-1358) et Le Pèlerinage de Jésus Christ (1358), œuvre du poète et moine cistercien Guillaume de Digulleville (1295-après 1358). Le premier des manuscrits qui précèdent contient le premier des trois Pèlerinages, le deuxième le premier et le second.

S'inspirant du Roman de la Rose, Guillaume de Digulleville développe de façon allégorique le thème de l'homme voyageur (homo viator), sur le chemin des vices et des vertus, entre tentations et séductions. Il dira avoir eu la vision de la Jérusalem céleste et de ceux qui y pénètrent. 

 

(à suivre.)

 

 

 

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