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vendredi, 05 décembre 2014

La Librairie de Jean, duc de Berry, au château de Mehun-sur-Yèvre, en 1416 (24)

 

 

 

 

Introduction.

 

 

 

« 54. Un livre de Sidrac, escript en françois de lettre de fourme, et au commencement du second fueillet a escript : Celui vint ; couvert de cuir vermeil empraint, à deux fermoers d'argent doré esmailliés aux armes de Mons. et les tixus de soye noire ; et pardessus ledit livre a une chemise de drap de soye noire, doublée de cendal vermeil ; lequel livre fut donné à Mons. à estraines le premier jour de janvier l’an mil cccc et trois [1403], par messire Guillaume Boisratier, à présent archevêque de Bourges. _20 liv. »

 

« Guillaume Boisratier, fils de Jean Boisratier, bourgeois de Bourges, dut sa fortune au duc Jean. Il fut successivement archidiacre de Paris, chanoine de la sainte Chapelle, prieur de Saint-Ursin, doyen de l'église de Bourges et archevêque. Il se signala en outre en diverses ambassades. Juvénal des Ursins et le moine de Saint-Denis font de lui un grand éloge. » (Hiver de Beauvoir.)

 

Il s’agit du Livre de Sydrac le Philosophe, également appelé Livre de la Fontaine de toutes sciences, un traité anonyme composite de la fin du XIIIe siècle se présentant essentiellement sous la forme d’un dialogue fictif entre un roi, Boctus, et un philosophe, Sydrac, le second répondant aux questions du premier portant sur l’ensemble des connaissances médiévales dans les domaines religieux, philosophique, astrologique et médical, sans oublier celui des « sciences naturelles ».

 

 

 

(à suivre.)

 

 

 

 

 

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