mardi, 27 mai 2014
La théorie de la Relativité
Il est des instants où je me sens plus idiot, plus insuffisant encore : alors, j'écoute quelque symphonie, quelque concerto, quelque sonate sublimissime, comme il se doit, et la musique s'achève et le silence qui suit, etc. Mais non : tandis que la musique s'est tue, par ma fenêtre, non loin, tout près, dans les arbres et les buissons et sur les toits qui ont lieu dans le petit passage parisien que j'habite, chantent, plus présents que des amis, un et deux, et trois et mille oiseaux qui sont là : que ne les avais-je auparavant écoutés, qui ont déjà, depuis toujours, la grâce d'un Mozart et d'un Ravel ?
21:21 Écrit par Frédéric Tison dans Crayonné dans la marge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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