vendredi, 16 août 2013
De la douceur et du murmure
Parler de poésie, c'est comme risquer d'effrayer un oiseau ; il est de s'en approcher tout doucement, à tâtons, murmurant, et de regarder.
(Un grand poète que je connais me racontait naguère qu'un poète de ses amis lui avait dit que Saint-John Perse, qu'il avait personnellement connu, lisait en murmurant ses poèmes. Les Éloges, les Vents ! murmurés...)
09:58 Écrit par Frédéric Tison dans Minuscules, Sur le poème | Tags : frédéric tison, poème, poésie, saint-john perse | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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