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Rechercher : silène

D'une collection particulière

 

 

 

J'ai, chez moi, des œuvres originales importantes dont j'aimerais qu'à ma mort elles ne finissent pas à poubelle :

 

Encres :

30 encres environ de Renaud Allirand

2 gravures de Renaud Allirand

 

Photographies  :

 

Misfortunes, par Simon Huw Jones (vers 1999)

 

4 photographies peintes sans titre, par Sylvie Ledouxe, années 2000-2015.

 

 

Gravures :

 

Danièle Berthet

 

Hiroko Okamoto

 

 

Peintures :

 

6 peintures de diverses (petits formats), par James Purpura

 

Kostia Terechkovitch [Femme élégante]

 

 

Dessins :

 

Damien Brohon

 

 

Œuvres antiques

 

Silène

 

 

 

 

 

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lundi, 13 novembre 2023 | Lien permanent

De quelques fautes

 

 

En récoutant, après sa diffusion, l'émission à laquelle j'avais été convié sur Radio Libertaire et qui était consacrée à Selon Silène, je me suis rendu compte que j'avais commis quelques fautes de liaison ; ensuite, que j'avais dit "immémoriel" pour "immémorial", "haut Moyen Âge" pour "bas Moyen Âge", et j'en passe, hélas. Depuis, je suis moins sévère avec les fautes que j'entends lors d'émissions de radio : pour l'avoir vécu, je sais que ce genre d'exercice est déroutant, parce que l'invité que l'on questionne est souvent pris au dépourvu — et sa langue fourche, il bafouille, il doit improviser une réponse point trop sotte, etc. ; dès lors sont convoqués dans son esprit tout son "savoir" et tous ses souvenirs, et c'est ainsi qu'il trébuche dans la langue, et c'est, par instants, comme s'il n'avait plus lu aucun livre ! 

 

 

 

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lundi, 07 mars 2022 | Lien permanent

Le legs du collectionneur

 

 

 

 

Le musée Magnin, en l'hôtel Lantin, à Dijon, pourrait être le modèle du musée privé : si l'on excepte les cartouches plastifiés montés sur des tiges de métal ou abandonnés sur les meubles, assez disgracieux mais heureusement plutôt discrets, chaque pièce est élégante, intime et un peu hautaine à la fois, délicate et rationnelle, en un mot française, et forme une galerie de peinture dont chaque tableau est aimé, ornement pensif et profond des lambris et des miroirs, parmi les meubles rares et précieux. Le visiteur y flâne enchanté, d'autant qu'il n'y a presque personne (et s'il y a quelqu'un, c'est une personne qui observe et passe en silence). Ses pas qui font grincer le plancher ciré l'entraînent vers des vitrines et des murs où s'exposent des merveilles : voici un tout petit tableau d'Herri Met de Bles, un Silène en terre cuite du XVIIIe siècle, trois Georges Michel, parmi d'autres trésors. Il m'est apparu que, si j'avais été riche, si j'avais été prince, et si j'avais eu l'âme d'un collectionneur, j'eusse exactement procédé ainsi : acquérir un bel hôtel particulier, point trop grand, un peu secret, et calme, afin de vivre chaque jour parmi de belles choses, et les partager avec les visiteurs amoureux de ma demeure.

 

 

 

 

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vendredi, 08 mai 2015 | Lien permanent | Commentaires (2)

Dans la presse, en 2019 et 2020

 

 

Liste des notes de lecture et des dossiers consacrés à mes ouvrages en 2019 et 2020 :

 

 

Un dossier, par Paul Farellier : « La poésie de Frédéric Tison », dans la revue Les Hommes sans Épaules, n° 47, premier semestre 2019.

 

Une note de lecture de Philippe Leuckx sur Aphélie, suivi de Noctifer (2018), dans le Journal des Poètes, n° 3, 2019, p. 87-88.

 

Une note de lecture de Bernard Fournier sur Selon Silène, dans la revue Poésie/Première, n° 74, septembre 2019.

 

Une note de lecture de Jean-Paul Gavard-Perret sur La Table d'attente, parue sur le site L'Internaute, 20 novembre 2019. Elle est reproduite sur la page consacrée à l'ouvrage sur le site des Hommes sans Épaules, dans l'onglet "Presse".

 

Un dossier consacré à mes ouvrages : une étude de Jean-Louis Bernard, « Frédéric Tison : au nom des ombres et des métamorphoses », suivie d'un choix de poèmes, dans la revue Diérèse, n° 77, automne-hiver 2019, p. 151-180.

Une note de lecture de Rémi Boyer sur La Table d'attente, sur le site Incoherism, 10 février 2020. Elle est reproduite sur la page consacrée à l'ouvrage sur le site des Hommes sans Épaules, dans l'onglet "Presse".

 

Une note de lecture sur La Table d'attente, par Monique W. Labidoire, sur le site Francopolis, 162ème édition, mai-juin 2020. Elle est reproduite sur la page consacrée à l'ouvrage sur le site des Hommes sans Épaules, dans l'onglet "Presse".

 

Une note de lecture de Jean-Louis Bernard sur La Table d'attente, dans la revue Diérèse, n° 78, printemps-été 2020, p. 301-304. Elle est reproduite sur la page consacrée à l'ouvrage sur le site des Hommes sans Épaules, dans l'onglet "Presse".

 

Une note de lecture d'Odile Cohen-Abbas sur La Table d'attente, dans la revue Les Hommes sans Épaules, n° 50, second semestre 2020, p. 300-303.

 

Une note de lecture de Claire Boitel sur La Table d'attente, dans la revue Les Hommes sans Épaules, n° 50, second semestre 2020, p. 312-314.

 

 

 

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mercredi, 25 novembre 2020 | Lien permanent | Commentaires (4)

Au Sri Lanka — Notes de carnet (9)

 

 

Jeudi 21 avril 2016 (le soir, à l'hôtel Amaya Hills de Kandy)

 

 

Est-il des pays plus colorés que d’autres ? Il me semble qu’il faudrait plutôt parler d’époques que de lieux. La fin du Moyen Âge français était une véritable fête de la couleur ; les cathédrales peintes, les statues polychromes, nous ne les verrons jamais plus telles qu’elles furent, merveilleusement ; et les vêtements, les étoffes ! Je voudrais que nos princes d’aujourd’hui (et qui le sont si peu, princes) fussent vêtus comme Jean de Berry ou Charles d’Orléans (et même comme les roturiers d’alors, car seule la qualité du tissu différait, non sa couleur), de rouge, de bleu, de sinople et d’or, pour parler comme dans l’héraldique. Au Sri Lanka, aujourd’hui, une chose frappe immédiatement : ce monde est plus coloré que le nôtre, dans notre temps. Les vêtements, les linges, les drapeaux, les innombrables fanions des temples, tous les objets même sont comme ces fruits qui s’étalent partout dans ces milliers d’échoppes le long des routes et des rues : rouge vif, vert éclatant, jaune étincelant, orange rutilant – et ces bleus, ces violets, ces beaux marrons clairs des tissus et des murs, et encore ces blancs immaculés des tenues des pèlerins…

Une culture qui met en avant la couleur a peut-être davantage conscience du noir et du gris : elle appelle davantage la lumière. J’aime d’amour et d’admiration l’austérité cistercienne ; cependant j’ai toujours eu un vif penchant pour le gothique, surtout pour ses voûtes jadis peintes et ses vitraux ; et je vais plus volontiers vers Suger que vers Bernard de Clairvaux. Ici aussi, au Sri Lanka, c’est une sorte de théologie de la Lumière qui est à l’œuvre – un véritable amour de ce qui recouvre de couleurs le monde.

 

[...]

 

***

 

Le Sri Lanka est beaucoup moins sale que je l’avais craint : bien sûr la voirie n’est pas comparable à la nôtre, mais il n’est pas question ici des épouvantables conditions d’hygiène qui s’observent (ai-je lu, et remarque-t-on dans les reportages télévisés que j’ai vus) dans certaines villes de l’Inde voisine. Poussières, déchets alimentaires, et les inévitables objets en matière plastique abandonnés ça et là ; sauf pour la poussière (abondante ici), on n’est finalement pas si loin d’un jour de marché, en France, ni même de certaines rues…

La pauvreté s’y montre digne.

(Je n’oublie pas toutefois les (nombreux) clochards, silènes et mendiants de ce pays : eux sont vraiment dans une misère noire, affligés souvent d’une horrible infirmité, et certains dorment nus sur les trottoirs de terre battue – une autre misère, relative évidemment, est celle de mes mots devant eux. Je me souviens d’un poème mien.)

 

***

 

D'une manière générale les sites du passé sont bien administrés : pas de panneaux didactiques envahissants, collés sur les murs ou fichés à terre devant un monument, nul cordon de protection hideux, etc., de sorte que rien ou presque n’est défiguré.

 

***

 

Pour se saluer, on joint ses mains et l’on s’incline légèrement – la poignée de mains occidentale, qui a sa noblesse et sa signification, n’a pas cours ; Paul Celan n’aurait pu écrire, ici : « Je ne vois pas de différence entre une poignée de main et un poème » ! Je salue désormais mes interlocuteurs et les gens que je rencontre les mains jointes : ce geste n’est-il pas lui aussi quelque poème ?

 

(...)

 

 

 

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mercredi, 16 novembre 2016 | Lien permanent

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