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mardi, 31 janvier 2023

Une rencontre à la librairie Livressence

 

 

 

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Une rencontre à la librairie Livressence

 

 

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mercredi, 21 décembre 2022

Une soirée au Café de la Mairie

 

 

À l'occasion de la parution du livre d'artiste La Demeure aux infinis, précédé de Château transparent, poèmes de Frédéric Tison, dessins de Damien Brohon (éd. La Lucarne des Écrivains, décembre 2022), une séance de présentation fut organisée autour des derniers livres publiés par les éditions La Lucarne des Écrivains dirigées par Armel Louis le mardi 20 décembre 2022 au Café de la Mairie, 8, place Saint-Sulpice à Paris VI. En voici quelques images : 

 

 

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L'église Saint-Sulpice.

 

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Le Café de la Mairie.

 

damien brohon,frédéric tison,la demeure aux infinis,la lucarne des écrivains

Frédéric Tison et Damien Brohon.

 

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Frédéric Tison et Damien Brohon, avec leur nouveau livre d'artiste.

 

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Armel Louis, libraire et éditeur.

 

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L'assemblée.

 

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Frédéric Tison et Damien Brohon, après la soirée, sur le pont au Change.

 

(Photographies par F. C., F. T., D. C. et C. B.) 

 

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La Lutte de Jacob avec l'Ange, de Delacroix, en l'église Saint-Sulpice.

 

 

 

lundi, 19 décembre 2022

Invitation dans la Demeure aux infinis

 

 

 

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Invitation

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À l'occasion de la parution du livre d'artiste
La Demeure aux infinis, précédé de Château transparent,
poèmes de Frédéric Tison, dessins de Damien Brohon
(éd. La Lucarne des Écrivains, décembre 2022),

 

une séance de présentation est organisée
autour des derniers livres publiés par les éditions La Lucarne des Écrivains
dirigées par Armel Louis

 

le mardi 20 décembre 2022

à  20 h

au Café de la Mairie (1er étage)

8, place Saint-Sulpice 

à Paris VI

(métro Saint-Sulpice (Ligne 4))

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Au plaisir de vous y rencontrer.

 

 

 

 

 

vendredi, 10 juin 2022

Avec les amis, au 39e Marché de la poésie

 

 

 

 

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Avec Renaud Allirand.

 

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Avec Gérard Bocholier et Jacques Robinet.

 

Au 39e Marché de la poésie, place Saint-Sulpice, à Paris VI,
au stand 226 (Les Lieux-Dits éditions dirigées par Germain Roesz).

Photographies par Renaud Allirand du jeudi 9 juin 2022.

 

 

 

jeudi, 09 juin 2022

Au 39e Marché de la Poésie

 

 

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Au Marché de la poésie, place Saint-Sulpice, à Paris VI.
Photographie par Renaud Allirand du jeudi 9 juin 2022.

 

 

 

mercredi, 08 juin 2022

Au 39e Marché de la poésie

 

 

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Avec Colette Gibelin et Guylian Dai.

 

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Avec Colette Gibelin, Germain Roesz et Claire Boitel.

 

Au 39e Marché de la poésie, place Saint-Sulpice, à Paris VI,
Photographies du mercredi 8 juin 2022.

 

 

 

mardi, 07 juin 2022

Signatures au 39e Marché de la poésie

 

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Je signale deux séances de signatures,
au stand n°
226 (éditions Les Lieux-Dits),


lors du 39e Marché de la poésie, place Saint-Sulpice, Paris VI
(Métro Saint-Sulpice, Ligne 4),
du 8 au 12 juin 2022,


pour mon livre Dialogues autour d’un prince ému.

Mercredi 8 juin 2022 : 17 h - 18 h 30

Jeudi 9 juin 2022 : 17 h 30 - 18 h 30

Au plaisir de vous y rencontrer.

 

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jeudi, 19 mai 2022

Signatures au 39e Marché de la poésie

 

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Je serai présent, pour deux séances de signatures, au stand n° 226 des éditions Les Lieux-Dits, lors du 39e Marché de la poésie, qui se tiendra place Saint-Sulpice, à Paris VI (Métro Saint-Sulpice, Ligne 4), du 8 au 12 juin 2022. Extraits du programme :

 

Mercredi 8 juin 2022

 

Frédéric Tison pour Dialogues autour d’un prince ému : 17 h - 18 h 30

 

Jeudi 9 juin 2022

 

Frédéric Tison pour Dialogues autour d’un prince ému : 17 h 30 - 18 h 30

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Au plaisir de vous y rencontrer.

 

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https://www.marche-poesie.com/

 

 

jeudi, 07 avril 2022

Souvenir pour un dieu

 

 

 

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Le soir de la signature du livre Le Dieu des portes, le 7 avril 2016,
à la Librairie-Galerie Racine, 23, rue Racine, Paris VI,
avec, de gauche à droite :
Frédéric Tison, Alain Breton, Odile Cohen-Abbas, André Prodhomme.
Photographie par N.

 

 

 

lundi, 31 janvier 2022

Après une lecture de présentation

 

 

 

 

Où je prononçai quelques mots, après la lecture, par Paul Farellier, de sa présentation de La Table d'attente (Librairie-Galerie Racine, coll. Les Hommes sans Épaules, 2019), lors de la remise des Prix Louis-Guillaume du Poème en prose 2020 et 2021, le mercredi 22 décembre 2021, à l'Hôtel Blémont, Maison de Poésie, Paris IX. De gauche à droite : Frédéric Tison (lauréat du Prix 2021), Paul Farellier (poète et critique littéraire), Sylvestre Clancier (poète, écrivain, éditeur, directeur de la Maison de Poésie), Anne Lorho (lauréate du Prix 2020), Charles Gonzalès (écrivain, comédien et metteur en scène). Vidéo par C. T. 

 

 

 

mercredi, 29 décembre 2021

Une lecture par Charles Gonzalès et Frédéric Tison

 

 


 

 

Lors de la remise des Prix Louis-Guillaume du Poème en prose 2020 et 2021,
le mercredi 22 décembre 2021, à l'Hôtel Blémont, Maison de Poésie, Paris IX,
lecture,
par Charles Gonzalès (écrivain, comédien et metteur en scène), que je remercie vivement,
et Frédéric Tison (lauréat du Prix 2021 pour
La Table d'attente).
Vidéo par C. T., que je remercie également.

 

 

 

samedi, 25 décembre 2021

Dans la salle (3)

 

 

 

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Paul Farellier lisant son texte de présentation sur La Table d'attente
lors de la remise des Prix Louis-Guillaume du Poème en prose 2020 et 2021,
le mercredi 22 décembre 2021, à l'Hôtel Blémont, Maison de Poésie, Paris IX.

Photographie par Sylvestre Clancier, qui m'a autorisé à la reproduire ici.

 

 

 

vendredi, 24 décembre 2021

L'aréopage

 

 

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 Lors de la remise des Prix Louis-Guillaume du Poème en prose 2020 et 2021,
le mercredi 22 décembre 2021, à l'Hôtel Blémont, Maison de Poésie, Paris IX.
De gauche à droite : Frédéric Tison (lauréat du Prix 2021), Paul Farellier (poète et critique littéraire),
Sylvestre Clancier (poète, écrivain, éditeur, directeur de la Maison de Poésie),
Anne Lorho (lauréate du Prix 2020), Charles Gonzalès (écrivain, comédien et metteur en scène).
Photographie par C. T. 

 

 

 

De Paul Farellier

 

Le mercredi 22 décembre 2021 me fut remis le Prix Louis-Guillaume du Poème en prose 2021 pour mon livre La Table d'attente ; à cette occasion, Paul Farellier écrivit et lut ce texte de présentation qu'il m'a autorisé à reproduire ici. Je lui suis infiniment reconnaissant, pour tout.

 

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Quand on aborde ce livre pour la première fois, et que, bien évidemment, on ne connaît pas encore la richesse poétique que sa lecture va révéler, on se trouve sur un chemin d’apparence modeste. L’auteur nous y accueille d’abord par un titre d’aspect plutôt « tranquille » – La Table d’attente –. Puis la définition académique qui nous en est donnée, assure elle aussi une sérénité relative :

 

Table d’attente. Plaque, pierre, planche, panneau sur lequel il n’y a encore rien de gravé, de sculpté, de peint. Fig : C’est une table d’attente, ce n’est qu’une table d’attente, se dit d’un jeune homme dont l’esprit n’est pas entièrement formé, mais qui est propre à recevoir toutes les impressions qu’on voudra lui donner.

 

En réalité, dès le premier poème (Je suis ici le chemin dévorant – et cette offrande-là, unique soleil parmi les herbes, entre les pierres, c’est mon ardente éclipse), on découvre très vite que l’on va avoir affaire à des enjeux immenses. Et tout d’abord, le poète se posera la question fondamentale de sa propre existence et de sa présence au monde :

 

J’avais vingt-quatre ans, et je veillais près d’un château. Et je me disais : « Je suis sur une terrasse, à ne toujours pas savoir. Suis-je en ce monde un regard ? Suis-je une pensée ? Suis-je un monde d’os et de sang qui passe en écartant quelques voiles, ne suis-je que cette ombre, cette écume-là, vaine sur les dalles ?

 

Car la table d’attente n’a rien de la mythique page blanche qui, dans la légende littéraire, impatiente si souvent l’inspiration. Elle est le lieu d’une recherche héroïque de soi-même, lieu faste parfois, riche de découvertes revivifiantes, mais aussi lieu pouvant devenir hostile et désertique. Là, sur cet écran de voyance, se nourrit l’invincible mélancolie dont le poète évoquera les ombres multiples, les fera monter sur l’horizon de son histoire.

 

Que sont-elles, ces ombres ? Elles sont lui-même : regardées, rejointes à plusieurs âges de la vie, chacune témoignant d’une étape de la connaissance, d’une étape de la sensibilité, d’une étape aussi vers « l’autre ami », celui de cet autre visage ardemment recherché bien que le poète craigne qu’il « ne se rencontre peut-être pas ». Car ce livre est en quête perpétuelle d’un amour jamais rejoint, alors même que sa présence peut être si forte à travers les évanescences du rêve :

 

Une respiration, un baiser sur mes lèvres : est-ce toi qui viens jusqu’à mon corps troublé ?

Jadis je caressais tes oublis — J’attends le jour où je mettrai tes mains au creux des miennes : fuira-t-il assez cet oiseau qui est toi, loin de mes bras ?

(Il paraît que la haute mer connaîtra son corps épuisé — ses regards, ses saisons, ses années — dont les eaux feront des vents et des chansons.)

Un doigt sur tes lèvres et je viens m’y échouer.

 

Le poète lui-même se tient dans un espace d’ombre dont il dit qu’il lui est infiniment précieux (approfondir ma pénombre est mon entier trésor). Dans cet espace, sa ressouvenance est discontinue : non pas un flot de mémoire, mais un archipel d’étincelles où le passé regarde intensément le visage de l’avenir, et où se remémorer n’est qu’une suite de morts à l’éternel désir, à la beauté toujours mystérieuse, où chaque fois persévère malgré tout un espoir réenchanté.

 

Au terme, certainement provisoire, que constitue la dernière page de ce livre, le poète se trouve enseigné de son mode d’être au monde ; rien ne le fixe, rien ne l’arrime – se mouvoir, devenir, passer, mais tenir le monde par la mémoire et le regard :

 

Je suis ici le rythme et l’élan d’un autre vent, d’un autre chant, d’un autre temps.

Nuages ! Haltes incessantes, je suis ici le mouvant.

Je suis ici l’eau vivante — Mort ! Que je te peigne sur fond d’or ou d’océan… Soirs ! Que je vous baigne dans mes miroirs et mes rouges… Amour ! Que je t’invente…

Je serai là l’image qui manque, la ressouvenance, la pleine fenêtre et l’innombrable passant.

 

La vérité de ce très beau livre ne réside ni dans le caractère introspectif de sa démarche, ni dans le semblant d’autobiographie auquel on aurait grand tort de le réduire. Intemporelle, cette vérité n’a pu naître cependant que de la fluidité du temps et de la présence-absence du poète à chacune des étapes de son âge et dans leur entremêlement. De là dérive, pour ce livre, avec ces mots qui descendent vers nous dans leur tremblement et leur écho, la grâce de ce que Bonnefoy appelait « vérité de parole » et qui est seul garant de vraie poésie.

 

C’est à quoi nous avons été particulièrement sensibles. Il faut ajouter qu’en couronnant ce livre, notre jury s’est sans doute également souvenu qu’il avait à distinguer un ouvrage de poèmes en prose, c’est-à-dire un ouvrage composé d’authentiques poèmes, eux-mêmes écrits dans une véritable prose. La Table d’attente est, à cet égard, tout proche de ce qu’on pourrait appeler « notre idéal » : les quatre-vingt-dix-neuf pièces qui le composent sont indiscutablement d’admirables poèmes ; mais, de surcroît, la prose qui en forme le corps nous est apparue comme l’une des plus éblouissantes qui se puissent rencontrer dans la poésie de langue française d’aujourd’hui, en même temps que l’une des plus musicales. Lire ou écouter ce livre est un rare plaisir de l’esprit.

 

Paul Farellier